[TesteurSosh] Samsung Galaxy Z Flip4 par @G33K

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Bonjour à tous,

J’ai eu la chance de pouvoir tester en tant que téléphone quotidien le tout nouveau Samsung Galaxy Z Flip4 depuis quelques semaines, un smartphone très particulier puisqu’il a la faculté d’être plus souple que moi (facile) et même de pouvoir se plier en deux !

Cela apporte-t-il quelque chose au quotidien ou bien est-ce gadget ? En dehors de cet aspect, quid de l’interface, les performances, la photo ou encore l’autonomie ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.

I – Unboxing et découverte

Le Samsung Galaxy Z Flip4 se cache dans une jolie boîte noire sobre avec un jeu de contraste pour souligner subtilement l’originalité de ce terminal qui peut se plier en deux. Il n’y a pas d’autres informations utiles à souligner, le reste étant les certifications légales habituelles.

  

A l’ouverture, on découvre le smartphone dans son écrin dédié… et on se demande bien où se range le reste, la boîte étant assez fine. Heureusement, le guide de démarrage rapide, le « pins » pour ouvrir le tiroir SIM ainsi que le câble USB-C vers USB-C se cache dans une pochette. Pas d’adaptateur secteur, ni de kit piéton, bienvenue en 2022 et à la sobriété : la majorité des clients étant déjà équipée, pourquoi encombrer inutilement le packaging de ces choses ? Une boîte plus svelte, c’est pouvoir en transporter plus, ce qui est plus économique et écologique. Besoin d’accessoires ? Foncez dans boutique en ligne Sosh  pour trouver votre bonheur.

   

Revenons-en au téléphone en lui-même, ici en coloris Graphite. Présenté déplié, il a un profil élancé avec un écran tout en hauteur et relativement « peu » large, offrant une préhension en main facilité. Il est couvert par une protection écran en usine. Une petite encoche est présente en haut de l’écran et accueille la caméra selfie (ou égoportrait pour les puristes). Le dos du smartphone est particulièrement élégant. Le constructeur a choisi d’utiliser de l’aluminium pour la partie inférieur du smartphone, contre un mix d’aluminium et de verre pour la partie supérieure. C’est une réussite à mon sens. Cette dernière accueille d’ailleurs deux objectifs photos, le flash ainsi qu’un petit écran – nous y reviendrons.

Les tranches en aluminium me font de l’œil et présentent :

• En haut : un micro
• A gauche : le tiroir SIM
• A droite : les boutons volumes, le bouton Power (qui cache un capteur biométrique)
• En bas : le port USB-C, deux micros et un haut-parleur

   

   

Quelle souplesse !

Une pensée persistante encombre mon esprit depuis ce déballage : je veux plier ce téléphone. La première fois, je suis fébrile, de peur de le casser. Une fois plié, le Galaxy Z Flip 4 adopte un petit format pratique, prêt à glisser dans n’importe quelles poches de jean, même les plus étroites malgré l’épaisseur supplémentaire. Un léger jour est visible, mais est-ce bien gênant ? Cela pourrait l’être dans un sac à main éventuellement, mais l’écran est naturellement mieux protégé qu’un autre smartphone une fois plié ainsi. Après la flexion, l’extension : je le déplie avec mes deux mains, de façon plus franche. Puis le re-plie, déplie… c’est ludique, la charnière semble robuste, à l’épreuve du temps. Pour avoir pris en main la première version du Galaxy Z Flip, Samsung a fait de beaux progrès, l’ensemble est plus mature et inspire plus confiance. Je le trouve plutôt léger pour son gabarit. Et si on l’allumait enfin ?

Le Z Flip 4 sera le meilleur ami des poches étroites.

Quelques specs avant de commencer :

Écran pliable Dynamic AMOLED 2X 120 Hz, HDR10+

Taille de l’écran : 6,7 pouces

Résolution de l’écran principal : 1080 x 2640 pixels

Fonctionne sous Android 12

Processeur Snapdragon 8+ Gen 1

Stockage et RAM : 128Go et 8Go (existe aussi en 256Go / 8Go et 512Go / 8Go)

Caméra grand-angle 12MP

Caméra ultra grand-angle 12MP

Caméra selfie 10MP

Son stéréo

Capteur d’emprunte biométrique latéral

Batterie de 3700 mAh, port USB

Dimensions déplié : 165,2 x 71,9 x 6,9 mm

Dimensions plié : 84,9 x 71,9 x 15,9-17,1 mm

Poids : 187 grammes

Résistance à l’eau : IPX8 (1,5m de profondeur pour 30 minutes)

II – Interface et performance

II – 1 Écran et fonctionnalités

L’écran de 6,7 pouces est donc particulièrement haut et peu large comme décrit précédemment. C’est un format intéressant offrant une prise en main aisée comparée à mon iPhone 14 Pro Max qui est plus large. A l’utilisation, je devine l’écran 120Hz qui offre un défilement ultra fluide de l’interface, ce qui est appréciable.

Il s’ajuste assez bien à la luminosité ambiante et peut facilement monter en puissance quand le soleil vient pointer son nez. Comme tout écran moderne, sa résolution est suffisamment importante pour ne pas permettre de discerner les pixels. Son bémol : la protection écran installée en usine attire copieusement traces de doigts et poussières, dommage. L’écran est marqué au niveau du pli, sans que cela ne soit gênant à l’usage : on l’oubli relativement vite. Enfin, l’Always-On Display (écran toujours allumé) permet d’avoir certaines informations clés comme la date et l’heure, l’icône des applications ayant émises les dernières notifications ainsi que le niveau de batterie.

   

N'oublions pas l’écran externe qui participe à l’originalité de ce device. Lui aussi Always-On, il affiche la date, l’heure et le niveau de batterie. Quand une notification arrive, ce dernier se réveille pour en afficher un aperçu, avec la possibilité de demander l’ouverture de l’application idoine : il faudra alors déplier le smartphone pour en profiter. L’arrière-plan de cet écran est d’ailleurs personnalisable. Enfin, un ensemble de widgets vient donner une utilité supplémentaire : lecteur de musique, météo, minuteur, calendrier, contacts favoris, alarme, dictaphone, scène SmartThings et Samsung Health.

Cet écran externe me fait un peu penser à mon Apple Watch dans son utilisation. Je le trouve utile pour voir quelles notifications arrivent et voir si elles requièrent mon attention avant d’utiliser mon téléphone. J’apprécie la fonction minuteur dont je me sers régulièrement pour la cuisine mais regrette que seules des durées prédéfinies soient offertes. Le mini lecteur musique finit de me convaincre. L’ensemble mériterait cependant un peu plus de profondeur : nul doute que Samsung fera évoluer sa formule pour ajouter des fonctions supplémentaires voire offrir plus de granularités à celles actuelles – en tout cas, espérons-le.

Une autre fonctionnalité coup de cœur liée à ce second écran vous attend plus bas, dans la partie Photos #teaser

II – 2 Interface

Le Samsung Galaxy Z Flip 4 est animé par Android 12 et la surcouche logicielle Samsung One UI 4.1.1. Pour celles et ceux qui voudraient absolument Android 13, rassurez-vous : Samsung promet 4 ans de mise à jour Android & One UI, ainsi que 5 ans de mise à jour de sécurité, gage de sérénité et durabilité.

   

L’interface est globalement intuitive et facile d’utilisation. Les utilisateurs d’iPhone comme moi découvriront un écran principal avec une sélection d’applications et widgets (Google, météo, etc.) et un tiroir qui contient l’ensemble des applications installées. Les utilisateurs Android ne seront pas dépaysés.

Toutes ces applications sont-elles bien utiles ?

Une grosse quinzaine d’applications Samsung et 3 applications Microsoft sont préinstallées, ce qui me semble beaucoup. Heureusement, la majorité d’entre elles peuvent être désinstallées ou désactivées, toutes n’étant pas de première nécessité.

Si je devais sélectionner un point d’interface qui me plaît particulièrement, c’est la conception ingénieuse de certaines applications du constructeur qui permettent d’avoir des éléments d’interface plus bas et donc plus facilement accessible lors d’un usage à une main : d’autres constructeurs feraient bien de s’en inspirer avec des terminaux toujours plus grands.

   

Cette interface présente l’intérêt d’être plus accessible à une main : une réussite !

II – 3 Performance

Comme tout smartphone haut de gamme qui se respecte, le Samsung Galaxy Z Flip 4 offre des performances excellentes. Combinées à l’écran 120Hz, l’ensemble est fluide et agréable à utiliser – le contraire aurait été étonnant.

Que ce soit pour jouer à Candy Crush, Subway Surfers ou encore Call of Duty Mobile, les performances restent les mêmes et la chauffe reste correcte, essentiellement localisée dans la partie supérieure du téléphone. Le format allongé de l’écran peut occasionner la présence de bandes noires de part et d’autre de l’écran sans qu’aucune gêne ne soit notable.

III – Appareil photo

La partie photo prend une place de plus en plus importante dans la communication des constructeurs de smartphone. Le Samsung Galaxy Z Flip 4 présente des arguments intéressants en la matière, notamment grâce à son format inédit : nous y reviendrons.

Au dos, on retrouve donc deux optiques de 12 MP : un grand-angle (c’est-à-dire celui que vous utiliserez le plus pour la prise de clichés) et un ultra grand-angle (qui permet de prendre du recul ou de donner un style particulier à vos photos avec quelques déformations classiques). Pas de télé-objectif pour prendre des photos plus près : c’est réservé au Galaxy Z Fold 4 !

En plein jour, l’une comme l’autre délivre des photos de qualité et détaillé. Étant habitué de l’iPhone, je trouve que les couleurs sont plutôt vives et peu fidèle à la réalité, mais cela peut flatter la rétine et certain(e)s préféreront peut-être ce résultat. Il est heureusement possible de sélectionner parmi plusieurs filtres pour une température plus ou moins chaude, froide ou noir & blanc pour les artistes en herbe.

En mode grand angle.

L’ultra grand angle induit une perte de détail sur les bords de la photo, au profit d’un cadre plus grand. C’est un défaut que l’on retrouve souvent sur ce genre d’optique, même si j’espérais que Samsung parviendrait à le corriger.

Quand la lumière vient à manquer, le téléphone se débrouille plutôt bien. En revanche, les photos ultra grand angle sont peu exploitable de mon point de vue, je vous laisse juger.

En mode grand angle. L’ambiance est bien restituée, le smartphone se débrouille bien.

En mode ultra grand angle, c’est tout de suite plus brouillon dès lors qu’on regarde de plus près.

Comme tout smartphone moderne, le Z Flip 4 propose un mode nuit. Ça permet de dépanner quand les conditions ne sont pas réunies, au prix de clichés un peu artificiel mais pas forcément désagréable. Ici, un comparatif d’une photo avec et sans le mode nuit, qu’en pensez-vous ?

Sans le mode nuit.

Avec le mode nuit. Les briques sur la gauche apparaissent, l’ensemble est plus lumineux, détaillé (on distingue mieux les bâtiments lointains par exemple) mais plus artificiel, comme en témoigne la restitution du ciel.

Si comme moi vous adorez faire des selfies, alors le Samsung Galaxy Z Flip 4 devrait être votre allié. La caméra selfie offre de bons résultats en la matière. Quand la lumière vient à manquer, l’écran peut se transformer en flash pour dépanner.

Selfie de jour. Il semblerait que la caméra ait fait (un peu trop) la mise au point sur ma personne, les éléments arrières sont moins détaillés / plus fou.

Mais la killer feature à mes yeux est la possibilité de pouvoir utiliser le grand-angle pour prendre un selfie tout en voyant le résultat dans l’écran secondaire : c’est très ingénieux et on est sûr que tout le monde est bien dans le cadre. Cela permet de bénéficier de selfies de meilleure qualité.

Quel que soit l’optique utilisée, on peut montrer la paume de sa main à la caméra pour déclencher un cliché au bout de 3 secs, malin !

Bémol pour les amateurs de Snapchat : les selfies sont très zoomés du fait du format allongé de l’écran, il faudra donc avoir le bras long pour voir la bouille de toute la famille.

Pour la partie vidéo, les observations sont similaires à celles partagés plus haut. Et pour les curieux, un aperçu ci-dessous de la multitude de modes offerts :

Il y a de quoi se perdre !

IV – Autonomie

L’autonomie d’un téléphone peut être un critère d’achat important. Celle du Z Flip 4 m’a permis de tenir une grosse journée, voir jusqu’à 1,5 jour en cas d’utilisation modérée. Ce n’est ni bon, ni mauvais, j’aurais simplement espéré plus.

Le mode économie d’énergie, qui limite la puissance du téléphone et désactive certains paramètres à la carte (always on display, luminosité, 5G…) permet néanmoins de gagner quelques précieuses heures, utile quand on est loin de la prise.

Et quand on revient à la maison le mobile à plat, comptez moins d’1h30 pour une recharge de 0 à 100% (limitée à 25W) : Samsung ferait bien de s’inspirer de ses confrères asiatiques qui offrent des recharges rapides en un rien de temps.

V – Avis final

L’heure du bilan a sonné. Alors, on achète ? Le Samsung Galaxy Z Flip4 est définitivement un smartphone sympathique, avec son format original qui prend moins de place dans la poche tout en permettant de bénéficier d’un grand écran.

On adorera son petit écran externe pour jeter un œil à ses notifications et utiliser quelques widgets mais on regrettera que Samsung n’ait pas poussé le concept plus loin.

En conclusion, ce terminal unique sur son marché séduira peut-être avant tout les nostalgiques ainsi que celles et ceux voulant un format unique avec ses avantages (compacité, écran externe…) et ses inconvénients (notamment le recours à deux mains pour le déplier). J’ai beaucoup apprécié l’utiliser au cours de ces 2 semaines et revenir à un iPhone dans un format Pro Max n’a pas été aisé.

Points positifs :

• Un smartphone compact grâce à son écran pliable
• L’interface One UI avec ses applications optimisées pour un usage à une main
• Le petit écran externe et ses usages offerts
• Qualité générale des photos
• Une autonomie correcte…

Points négatifs :

• … mais qui aurait pu, avec la vitesse de recharge, être meilleure
• Pas de télé-objectif pour les photos de près
• Beaucoup d’applications préinstallées
• Avoir les deux mains libres pour le déplier

Note finale : 8/10

Merci d’avoir lu ce test !

G33K

Pour en savoir plus sur le Samsung Galaxy Z Flip4